Le visage de la main
- On n’a jamais vu, on ne verra jamais, une société vivre et se gouverner sans scénario fondateur, sans narrations totémiques, sans musiques, sans chorégraphies.
- On n’a jamais vu, on ne verra jamais, une société vivre et se gouverner sans préceptes et sans interdits.
- On n’a jamais vu, on ne verra jamais, une société vivre et se gouverner sans une « colle » qui fasse tenir ensemble ces registres disparates, c’est-à-dire qui obtienne « la coïncidence des opposés ».
Pourquoi ?
P.L.
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J’adresse aux lecteurs du Visage de la Main,
et d’abord aux médiévistes, ce repentir :
en page 26, j’ai imputé au canoniste-évêque Guillaume Durand
« le Grand Miroir », l’œuvre fameuse du dominicain Vincent de Beauvais.
Cette substitution d’identité laisse aussi dans l’ombre Guillaume
et son traité de liturgie devenu un classique !
Je les ai tant fréquentés, que j’impute alternativement à l’un le labeur de l’autre.
Ma bévue d’aujourd’hui ne sera pas, j’ose l’espérer, réitérée.
P. L.
Jacqueline Rayet dans le Sacre du printemps, 1970